De l’eau

L’enchantement de l’imaginaire ou de la nécessité humaine d’espérer : Homo symbolicus.

“L’eau comme vecteur de spiritualité :
tout s’écoule, la seule chose permanente dans l’eau est son impermanence, on ne peut se baigner deux fois dans le même fleuve”
Héraclite

Au commencement il n’y avait que de l’eau. ..

Certaines fontaines ont  le pouvoir de régénérer et de guérir, certaines ont le pouvoir de communiquer une éternelle jeunesse, ce sont les fontaines de jouvence.

Les sources sacrées étaient gardées par des créatures comme des dragons, des serpents, des hydres, il faudra alors combattre le monstre gardien de la source pour y accéder.

A regarder la lumière
huile sur toile de lin
68x104cm, 2020 

L’eau est propice à désigner ce qui précède l’être c’est quelque chose d’indéterminé dépourvu de forme propre.


Les fleuves peuvent être perçus comme des êtres vivants, ils sont changeant, leur cours varie. Ils ont été longtemps représentés par des êtres vivants comme des chevaux ou des taureaux
Dans la  mythologie rien n’interdit à priori à un fleuve d’engendrer puisqu’il détient la vie et qu’il est fait d’une substance considérée comme fécondatrice.


L’eau a le pouvoir de rayonner la pureté
s’est lavé moralement celui qui s’est aspergé physiquement.

L’eau vecteur de spiritualité.


Rituel du bain
huile sur toile de lin  2020
67×96 cm


Les eaux lustrales, d’origine hébraïque, païenne, indoue, universelle probablement, servent à purifier, c’est une eau censée  chasser les démons. Elles sont encore utilisées pour les baptêmes.

Un Homme
Huile sur toile de lin
98×68 cm, 2020

L’eau primordiale de  Océan associée à Téthys est le principe de génération de tous les êtres ,Hommes et Dieux.


Les sources et fontaines sont la vie, partout où l’eau surgit le paysage se transforme. Le jaillissement constant des sources a été  longtemps un phénomène mystérieux. Les sources  ont été assimilées à un être vivant et elles ont  été représentées sous les traits de nymphe et de naïades.
Les sources et les fontaines sont la vie , ruisselante, bruissante et elles ont joué un rôle très important dans les cultes.
Les eaux de la mer ou du fleuve symbolisent un état transitoire entre les possibles encore informels et les réalités.


Plongeon cosmogonique : pour aller chercher une poignée de glaise à partir de laquelle est formée la terre.


Le plongeon
93×65 cm  
huile sur toile de lin,   2020 

Selon un très grand nombre de mythes cosmogoniques, la Terre ne fut créée qu’à partir d’un peu de boue ramenée du fond des eaux primordiales par un dieu théromorphe.
Les éléments du monde, la terre, les eaux, le ciel sont eux-mêmes des dieux. Et en d’autres mots, cette intrusion du merveilleux, cette fantastique liberté par rapport aux contingences du réel, loin de constituer un manquement aux règles de raison, signifie en fait que les éléments du monde naturel fonctionnent comme le matériau à partir duquel se construit un récit qui intéresse l’humain.  Le récit cherche à dire autre chose que ce qu’il énonce  explicitement et c’est tout là le symbolisme.


Dans la cascade
Huile sur toile de lin 
102x 65cm,  2020

Tournons le dos aux eaux noires
regardons vers la lumière…

Dans de nombreuses cosmogonies, l’élément aqueux sert à la création ou la re création du monde après des déluges.
Et c’est pour cela que l’élément liquide est souvent lié dans l’imaginaire, à l’idée de transformation et de devenir.


Des bêtes et des hommes


Des bêtes et des hommes
huile sur toile, 90x70cm

Comment concevoir l’Homme dans sa multitude
du fait du nombre se comporte-t-il comme un animal docile?




Ne ressent-il pas une certaine proximité avec l’animalité qui est en lui ?


Qui es tu
huile sur papier, 30x40cm


Mi animal mi démon
acrylique rehaussé de peinture à l’huile sur papier, 38x28cm

C’est l’heure
huile sur toile, 82×90cm

Mais  n’oublions pas nos origines lointaines
finalement nous sommes sortis de l’eau
ce n’est qu’une question de temps …. 




Finalement  peut-être nous transformerons-nous encore?


L’heure à laquelle les bêtes vont boire
huile sur toile, 84×57 cm

A moins que nous redressions la tête…

Par la racine
huile sur toile, 90x75cm

Pour voir les tableaux en grand :